Eux aussi ont fait parler d'eux...

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Hubert de GIVENCHY (ancien élève)



Hubert, James, Taffin de Givenchy est né en 1927 d’une famille de vieille aristocratie beauvaisienne. Son  grand-père, Jules Badin, et son arrière grand-père, Pierre Adolphe Badin, ont été deux  administrateurs de la Manufacture de Tapisserie de Beauvais.

De sa scolarité au lycée Félix-Faure, le couturier ne garde aucun plaisir particulier. « Je n'étais pas un élève très brillant, sauf en histoire - j'aimais déjà passionnément l'architecture -, et en dessin, ma matière de prédilection. Après avoir découvert dans les magazines le travail de l'illustrateur espagnol Fernando Bosc, j'ai été si fasciné par ses silhouettes sophistiquées que, pendant les cours, je couvrais mes cahiers d'esquisses, essayant d'imiter son coup de crayon. Mes professeurs finissaient toujours par les confisquer mais rien n'aurait pu m'empêcher de continuer, c'était plus fort que moi. » 

A 17 ans, en 1944,- il entre à l’Ecole des Beaux Arts de Paris. Il fait ses premières armes sur les traces de Balenciaga, qu’il admire puis débute chez Jacques Fath.
A 24 ans, il ouvre son premier atelier de couture  prés du parc Monceau et, désormais créateur, lance une ligne de « prêt à porter »  de luxe ; « Givenchy University ». C’est ensuite qu’il ouvre son atelier rue Georges V.
Il habille de hautes personnalités, des actrices  et s’essaye aux parfums comme Lanvin et Chanel…Il dédie à Audrey Hepburn, rencontrée en 1953, sa première production : « l’interdit ». Il ouvre alors avec son frère une entreprise dans ce domaine à Beauvais, proche des usines de flaconnages (la verrerie Pochet dans la vallée de la Bresle).
LVMH acquiert la société en 1987. C’est un grand groupe qui compte les champagnes Veuve Cliquot, Moët, les sacs Louis Vuitton et assure une diffusion mondiale d’articles de luxe. 90 pour cent de la production de Givenchy part à l’exportation ! 
Le créateur  se retire définitivement en 1995 après avoir ouvert une autre usine à Vervins (Aisne).


La célèbre griffe, implantée dans la ville natale du couturier depuis 1969, emploie plus de 400 personnes.

(D’après internet et « Hubert de Givenchy » par J.Noel Liaut)

Jean-Claude DECAUX (ancien élève)



Le pape du mobilier urbain, le père des sanizettes et des Vélib' vendus, sous différents noms, en France, Autriche, Espagne, Irlande, Luxembourg, Belgique et Australie est né à Beauvais le 15 septembre 1937. Il est décédé le 27 mai 2016, à l'âge de 78 ans.

Ce brillant homme d'affaires a usé ses fonds de culotte sur les bancs du lycée Félix-Faure et a fait sa première campagne de pub pour le magasin de chaussures de sa mère de la place des Halles!

Il a créé sa société JC Decaux en 1955, à l'âge de 18 ans ! Il a été  l’inventeur de l’Abribus financé par la publicité (en 1964).
Il a d’abord convaincu Lyon, puis ensuite de très nombreuses collectivités qui n’avaient plus à financer ces abris. La société a ensuite étendu le concept à tout le mobilier urbain (sanitaires, conteneurs de verres ou de piles, les kiosques à fleurs et à journaux, bancs publics, candélabres, etc.), proposé aux municipalités sur catalogue. Jean-Claude Decaux est l’inventeur de la Sanisette : les premiers exemplaires de ces toilettes publiques à entretien automatique ont été installés à Paris en 1980.
En 1999, JCDecaux s’est lancé dans la publicité dans les transports avec le rachat de l’afficheur Avenir, un secteur dans lequel le groupe deviendra aussi numéro un mondial. Le groupe revendique également le premier rang européen de l’affichage grand format.
Son entreprise, qui comptait, en 2013, 3159 collaborateurs,  a une politique de mécénat très ciblée qui peut être nationale, avec des opérations comme le Téléthon ou le Sidaction, ou locales, avec "Beauvais la cathédrale infinie".

Louis PELORSON (1900-1995)

Agrégé de lettres classiques, professeur de lettres classiques au lycée Félix Faure, proviseur de nombreux lycées, Président-Fondateur de de la Fédération des Œuvres Laïques de l'Oise en 1930.

Louis Pelorson est l'exemple parfait de la réussite par le mérite qu'offrait l'école de la République au début du XXème siècle.
Son parcours illustre aussi la permanence d'une fidélité à l'égard de l'école laïque qui l'avait si bien formé. Sentiment de gratitude que partageront tous ceux qui, comme lui, ayant pu réussir leurs études,chercheront ensuite à entourer cette école d'un réseau de formations et d'activités complémentaires pouvant aider à la promotion sociale du plus grand nombre... C'est ce qu'il va entreprendre, tout jeune professeur à Beauvais, en collaboration avec son collègue scientifique et voisin de Seine-et-Oise, Henri Belliot, en créant la Fédération des Œuvres Laïques de l'Oise, officiellement créée à Creil, le 30 mars 1930, sous la prestigieuse présidence de Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix.

Jean Pelorson (1869-1954), père de père de Louis Pelorson , originaire de la vallée du Rhône; avait déjà été un premier miraculé de la "Communale" puisque, issu d'une famille de forains à peu près illettrée, il bénéficiera, grâce à son maître d'école, d'une bourse d'étude qui lui permettra de terminer sa carrière d'enseignant comme Inspecteur de l'Enseignement Primaire à Beauvais !
A la troisième génération, Jean-Marc Pelorson, le petit-fils devenu Doyen de la faculté des lettres de Poitiers, vouera à ses grands-parents une profonde admiration pour l'avoir guidé sur la voie du savoir et de la lecture.

C'est à Beauvais que Louis Pelorson rencontre sa femme, Andrée Hirsch, enseignante et agrégée de grammaire, fille d’enseignants de l'Oise car son père, Samuel Hirsch, originaire d'Alsace, avait été professeur d’allemand... au lycée Félix Faure de Beauvais !







Les résistants comme Prache, Sené

Henri Beaumont, premier chef de l’établissement

 Lafolley, ancien Maire

Georges Dumezil

Nicole Lauraux

Delaherche

Greber (fils)

Antoine Manceaux

Durvin

Fromage

Boucher

Philippe Bonnet Laborderie

André Mirambel

Roger Caillois .