Les écrivains, historiens et philosophes

Page en construction, toutes vos contributions sont les bienvenues

Philéas LEBESGUE (ancien élève)




Ce n'est pas un ancien élève du lycée Félix Faure à proprement parler, mais un élève du Collège de Beauvais, son ancêtre.
Ce fils d'agriculteur, né le 26 novembre 1869 à La Neuville-Vault, a donc été élève 3 ans au Collège de Beauvais, de 1882 à 1885. Cette année là, une paratyphoïde avec complications l'oblige à quitter l'internat. Il étudiera ensuite seul à son domicile.
A la fin de sa vie, il lisait, écrivait et comprenait 16 langues !

Tout en continuant à exploiter la ferme familiale de 45 ha à la mort de ses parents, Philéas Lebesgue, surnommé le poète laboureur, a beaucoup voyagé et beaucoup écrit (poèmes, romans, essais, critiques littéraires, articles de journaux, chansons...). Son oeuvre est immense et il a entretenu une abondante correspondance avec toutes les personnes importantes de son époque. On a retrouvé chez lui plus de 25 000 correspondances !

Une école maternelle à Beauvais, le collège de Marseille en Beauvaisis, mais aussi des rues portent son nom.

Il est décédé le 11 octobre 1958 dans son village natal dont il avait été Maire de 1908 à 1947.

Pour en savoir plus, lire l'article que Wikipedia lui consacre, visiter le site "La maison de Philéas Lebesgue", et lire cet article du Parisien.

Maurice MERLEAU-PONTY (ancien professeur)



Philosophe français, né à Rochefort-sur-Mer le 14 mars 1908 et mort le 3 mai 1961 à Paris.
Il est le cousin du philosophe des sciences Jacques Merleau-Ponty.

Professeur de philosophie au lycée Félix Faure de 1931 à 1933. (Plus d'infos sur Wikipedia)


Jacques MERLEAU-PONTY (ancien professeur)



Né le 26 juillet 1916 à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). Fils de Jules Merleau-Ponty, Médecin de marine, et de Mme, née Eugénie Bourru..

Journaliste à l’Agence France-Presse (AFP) (1944-50),
Professeur de philosophie au lycée Félix-Faure de 1950 à 1955 puis à Louis-le-Grand ,à Paris (1955-60), Attaché de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1960-64), Chargé d’enseignement, Maître de conférences puis Professeur aux facultés des lettres de Besançon (1964-67) puis de Nanterre (1967-85)

Michel LEFEVRE (ancien professeur)




Ancien professeur de français et de latin au lycée Félix Faure, Michel Lefèvre est actuellement le président de la Société Académique de l'Oise.
Il est l'auteur de quatre ouvrages à caractère régional. Le dernier, "Orson de Beauvais", lui a valu cet article dans le Courrier Picard du 19 janvier 2014.

Pierre GOUBERT (1915-2012)



Qu'on me permette d'abord un souvenir personnel qui remonte à la préparation de ma maîtrise d'histoire à la Sorbonne. Pierre Chaunu, qui dirigeait notre équipe d'étudiants, invitait parfois d'autres éminents professeurs pour animer son séminaire de recherches sur l'histoire des mentalités à l'époque moderne (XVI°-XVIII° siècles). C'est ainsi qu'au début de 1974 j'eus la chance d'approcher Pierre Goubert. Je me souviens d'un personnage puissant, précédé de sa haute réputation, échangeant avec Pierre Chaunu des propos de haute volée devant notre auditoire ébahi.
       Quarante ans après, il m'est agréable de rappeler quelques étapes de la vie de ce grand historien. Né à Saumur en 1915, il suit la formation d'élève instituteur en 1931 avant d'entrer à l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud en 1935 pour enseigner au-delà du niveau du Certificat d'études. C'est en 1941 que le hasard des nominations le conduit à Beauvais. A l'Ecole Primaire Supérieure, installée à l'époque rue des Jacobins, il mène de front son métier et la préparation de la licence d'histoire. N'ayant pas pu passer le baccalauréat, il avait obtenu néanmoins une dérogation lui permettant de s'inscrire à ce concours pour enseigner dans le secondaire. Lorsqu'il entre au lycée Félix-Faure en octobre 1947, il n'a de cesse de s'atteler à l'agrégation qu'il réussit en 1948. Quand il quitte notre établissement en octobre 1951 parce qu' il est "détaché" au CNRS, il  a déjà puisé dans les archives départementales de l'Oise une partie des matériaux qui lui serviront pour soutenir sa thèse en 1958. Devenu professeur d'université, il enseigne en particulier à Nanterre (1965) et à Paris I (1969-1978). Après sa carrière officielle, il participe à de nombreux colloques et continue d'écrire.
       Sa thèse monumentale, "Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730", reste une des oeuvres les plus marquantes du courant des "Annales" dont Pierre Goubert n'est peut-être pas l'initiateur  mais un des principaux promoteurs. Cette "nouvelle" histoire qui part "d'en bas" fait la synthèse, dans des monographies régionales, de millions d'indices recensés dans les registres paroissiaux, contrats, testaments et autres papiers des études notariales pour dégager les réalités démographiques, économiques, sociales et culturelles de l'époque étudiée. L'école des Annales prend le contre-pied de l'histoire découpée en règnes de personnages illustres dont on aurait surestimé auparavant  le poids. On voit bien d'où vient cette inspiration des jeunes historiens des années 1950-1970 qui poussa le balancier un peu trop loin contre l'historiographie classique. On est revenu, depuis, à une vue plus équilibrée. Pierre Goubert l'admit implicitement en signant en 1990 une magistrale biographie de Mazarin. Tout en rattachant l'étude du Cardinal à la société de son époque, notre Beauvaisien d'adoption n'ignorait  pas les destinées particulières. Peut-être eut-il aussi l'intuition que le grand public à conquérir  préférait l'épopée des "grands" à l'austérité de la vie des humbles...

                                   Patrick LANDIER, agrégé d'histoire, ancien professeur à Félix-Faure.

Lire aussi l'article de Philippe-Jean Catinchi paru dans Le Monde du 25 janvier 2012.

Danièle SALLENAVE (ancien professeur)




Danièle Sallenave est auteur de romans et d'essais. Dernières parutions aux Éditions Gallimard : Castor de Guerre (2008), Nous, on n'aime pas lire (2009).

Née en 1940 à Angers, dans une famille d’instituteurs, elle fait ses études secondaires au lycée d'Angers avant d'entrer en classe préparatoire au lycée Fénelon à Paris. Elle est reçue en 1961 à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres (boulevard Jourdan) et à l'agrégation de Lettres classiques en 1964. Nommée au lycée de Beauvais, elle rejoint une équipe de télévision scolaire et universitaire qui réalise des émissions littéraires pour la radio et la télévision à destination des élèves et des professeurs francophones. (site de l'Académie Française)

Normalienne, agrégée de lettres classiques, traductrice de l'italien (La Divine Mimesis de Pier Paolo Pasolini, Orgie du même auteur pour l'Ensemble Théâtral Mobile), elle a également collaboré au journal Le Monde, à la revue Le Messager européen et aux Temps modernes.
Elle a enseigné la littérature et l'histoire du cinéma à l'université Paris-X Nanterre de 1968 à 2001.
Elle tient depuis septembre 2009 une chronique hebdomadaire sur France Culture.

Le 7 avril 2011, elle est élue à l'Académie française au fauteuil (no 30) de Maurice Druon, puis reçue sous la Coupole par Dominique Fernandez le 29 mars 2012. (Wikipedia)

Lire aussi l'article du Nouvel Observateur du 30 mars 2012 relatif à la réception de Danièle Sallenave sous la Coupole.

Lucien SCUBLA (ancien élève)


Lucien Scubla a été pendant des années professeur de philosophie au lycée Félix-Faure de Beauvais.

Né en 1942, ce philosophe et anthropologue est membre du Centre de recherche en épistémologie appliquée (CREA), ses recherches portent sur le sacré et le religieux, notamment sur une théorie approfondie du sacrifice.
Il a présenté une thèse de doctorat sous la direction de l'ethnologue Françoise Héritier-Augé, et a proposé une critique de la forme canonique du mythe proposée par Claude Lévi-Strauss. Il a également développé des conceptions de René Girard et du mathématicien René Thom, connu pour sa théorie des catastrophes. (Wikipedia)


Jean GANIAGE (1923-2012)




Ancien élève et professeur au lycée Félix Faure, Jean Ganiage est né le 8 juin 1923 à Mesnil-Théribus, un village voisin de Beauvais.

Fils d’un instituteur, il commença sa scolarité à l’école primaire de Mesnil-Théribus et la poursuivit au Lycée Félix Faure de Beauvais. Après avoir obtenu son baccalauréat, il entre au lycée Louis Le Grand à Paris, où il effectue deux années préparatoires avant de rejoindre la Sorbonne pour se spécialiser dans l’étude de l’histoire et de la géographie

Après avoir obtenu sa licence, il réussit l’agrégation d’histoire (session de juin 1946). La même année, il fut nommé professeur d’enseignement secondaire au Maroc, où il enseigna au lycée de Mazghan (aujourd’hui Aljadida) et au Lycée Gouraud à Rabat (1947-1949).


En 1949, il a été muté en Tunisie, en tant que professeur au lycée CARNOT (1949-1950) pour pouvoir préparer une thèse d’Etat en histoire contemporaine sous la direction du Professeur Charles André JULIEN.

Rapidement il retourna en France, où il enseigna au lycée Félix Faure de Beauvais (1950 -1952), puis de nouveau au même lycée durant l’année scolaire 1955-1956, après un détachement de trois ans au Centre National de la Recherche Scientifique. 

En 1956, il rejoint de nouveau la Tunisie pour enseigner l’histoire moderne et contemporaine à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, (transformé depuis octobre de la même année en Ecole Normale Supérieure de Tunis), après avoir été, dès 1946 le point de départ de l’Université tunisienne (créée officiellement en novembre 1958). Cet Institut, resta rattaché à l’Université de Paris jusqu’en 1961.

Jean GANIAGE a également enseigné à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Tunis (l’actuelle Faculté des sciences humaines et sciences sociales, située Boulevard 9 avril), depuis sa création au début de l’année universitaire 1958-1959, et en assura la charge de chef du département d’histoire. Il résidait alors à Carthage (banlieue nord de Tunis)

Parallèlement à l’enseignement, Jean GANIAGE préparait sous la direction de l’ami de la Tunisie et des Tunisiens, le Pr. Charles André JULIEN, une thèse d’État sur la Tunisie précoloniale, intitulée: « Les Origines du Protectorat français en Tunisie : 1861-1881 », soutenue à la Sorbonne au mois de juin 1957, et obtenue avec la mention « très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité ».
Dans ce cadre, faut-il rappeler que la préparation de cette thèse coïncidait avec une période critique dans l’histoire du monde, à savoir, la décolonisation du tiers-monde et particulièrement dans le continent africain. En effet, une tendance est née dans le milieu des historiens, qui voyaient que le colonialisme y avait ses racines et que son existence était justifiée. Dans sa lecture de l’histoire de la Tunisie précoloniale, Jean GANIAGE n’échappait pas à cette lignée !

Jean GANIAGE avait également rejoint le C.N.R.S. Depuis le début des années 1950, jusqu’à la fin des années 1990. il avait tissé des relations solides et régulières avec l’I.N.E.D. « l’Institut National d’Etudes Démographiques », aux niveaux de la recherche et de la publication.
Dès son retour en France en septembre 1961, Jean GANIAGE a été nommé professeur d’histoire contemporaine à la Faculté des Lettres de Paris, (devenue plus tard l’Université de la Sorbonne puis l’Université Paris Sorbonne IV) en remplacement de son directeur de thèse, le Pr. Charles André JULIEN, parti à la retraite.
Dans cette prestigieuse institution, Jean GANIAGE enseignait et encadrait les mémoires de fin d’études, les magistères, les thèses de doctorat et les travaux de recherche et d’habilitation universitaires. En 1985, vu sa longue carrière professionnelle (31 ans) et en récompense d’énormes services rendus à cette institution, la direction de l’Université de la Sorbonne lui a décerné le titre de « Professeur émérite à vie », une faveur exceptionnelle qui lui a permis de rester engagé dans des comités scientifiques d’encadrement et de soutenance de tout genre, portant sur des sujets liés à l’histoire moderne et contemporaine de la Tunisie et du Maghreb arabe. (extraits de l'article de Adel BEN YOUSSEF paru sur le site de la Société Académique de l'Oise)

Lire aussi l'article de Patricia Hautepottier paru dans l'Observateur de Beauvais.
.

Jean CARTIER (ancien élève et professeur)




Jean Cartier est l’un des historiens beauvaisiens les plus respectés. Il n’a cesse de faire connaître la céramique, les potiers et l’histoire locale au travers de nombreuses publications et d’expositions. Il est aussi président du groupe d’étude et de recherche de la céramique du Beauvaisis.

Dans son livre "L'art céramique des Gréber", Jean Cartier, spécialiste du patrimoine ethnologique picard, dresse le panorama complet de cent ans de création, avec plus de deux cents pièces reproduites en couleurs et recensées chronologiquement.

Lire l'article du bulletin municipal de Beauvais n° 70 de juin 1985
Lire l'article que "Le Parisien" lui a consacré à l'occasion de sa remise de la médaille de la ville de Beauvais en 2012.
Voir le diaporama réalisé à l'occasion de sa réception en tant que Chevalier des Arts et Lettres. 

François BEAUVY (ancien élève)



Né dans l'Oise, à Sarcus, le 16 juin 1944, il est membre d'une famille nombreuse (7 enfants)
Il est l'un des rares auteurs qui écrive aussi bien en français qu'en picard.
Officier de l'Ordre des Palmes Académiques depuis 1991, il est docteur ès Lettres de l'université Paris X Nanterre.

Il est l'auteur de très nombreux ouvrages.
Son dernier roman, paru en 2014, A l'ombre de Jules Ferry, retrace les aventures tragi-comiques d'un groupe de potaches dans l'école de Jules Ferry. Il nous permet aussi d'appréhender les vicissitudes de la vie à Beauvais dans les années 50.

La présentation de cet ouvrage
L'article de Wikipédia consacré à François Beauvy


Henri FROMAGE (1915 - 2008)


Henri Fromage était professeur de lettres au lycée Félix Faure.
Il a été président de la société de mythologie et membre du GEMOB (Groupe d'Etude des Monuments et Œuvres d'art du Beauvaisis).

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages :
  • Beauvais 2000 : essai d'étude et de géo-mythologie
  • Mythologie des pays de langue française
  • Bringuenarilles le géant celtique du Beauvaisis et la Fosse abat le vent (1974)  
  • Les très poignantes heures de Beauvais (1975)
  • Légendes et paysages ou le mythe comme processus d'investissement de l'espace (2002)
  • Le colloque de Stavelot (2005)   
Toutes les archives de M. Fromage ont été léguées, par sa femme, aux Archives Départementales de l'Oise où elles sont consultables.

Il a réalisé une magnifique illustration du Bateau ivre, d'Arthur Rimbaud.


Philippe MARCQ (21/04/1922)

Professeur d'allemand nommé à Beauvais en 1954, à l'origine des échanges avec le Gymnasium de Plön, dans le Holstein.


Ses liens avec Beauvais sont familiaux puisque que son grand père, Victor Delaitre, fut inspecteur primaire à Beauvais et que sa mère et son oncle furent élèves du lycée (le nom de son oncle figure d'ailleurs sur la plaque des tués de 14-18)

Né à Asnières sur Seine, Il va à l’école communale à Troyes, où son père, censeur au lycée, fait la connaissance de M. Fromage père.

Son père est successivement muté à Cherbourg (1929) puis au lycée de Tarbes qui comptait alors 130 élèves. Il y est fort apprécié et fait la connaissance de monseigneur Gerlier.
Philippe poursuit sa scolarité dans ce lycée mais son père décède en 1937, alors qu’il est en seconde.

Il passe son Bac en 1939-40 puis part étudier à Toulouse où il passe une licence d’allemand en 2 ans.

A Pâques 1943, il est rattrapé par le STO et envoyé en Allemagne où des tribulations diverses lui permettront d’acquérir des notions de russe. Ces souvenirs font d’ailleurs l’objet d’un opuscule qu’il publie en 1998 sous le titre « Souvenirs d’un STO »

Revenu en France au printemps 1945, il garde des séquelles, sur sa vue, de l'explosion d’une bombe larguée par l’aviation américaine.

Alors qu’il allait entrer (grâce à son expérience de lamineur acquise au STO) à l’arsenal de Tarbes, il obtient, en 1946, un poste de professeur d’allemand au lycée de cette ville.

Il part ensuite comme lecteur aux cours du soir à Constance et, pendant plus de 3 ans, travaille en liaison avec le service sports et jeunesse. Il a l’occasion de pratiquer l’équitation et de participer à des compétitions d’escrime (disciplines qu’il avait acquises au contact du régiment de hussards de Tarbes).
Il y perfectionne son russe, grâce à des amis, et fait la connaissance de celle qui deviendra son épouse.

De retour en France, mais sans ressources,  il réside dans un petit village de la Somme (Courcelles -sous -Thoix) et réussit à décrocher un poste de surveillant d’externat à Douai, ce qui le réduit, pendant un an, à la vie de "célibataire géographique".
Il peut enseigner l’allemand et obtient de bonnes inspections qui lui permettent de demander un certificat d’aptitude  et d’être nommé professeur titulaire à Châtillon sur Seine.

En 1954, il est nommé à Beauvais où on lui demande d’organiser les échanges avec le Gymnasium de Plön, dans le Holstein.

En 1957, il part au lycée Claude Bernard de Paris où il passe l’agrégation.
En 1962, il devient assistant à la Sorbonne, tout en revenant enseigner à Beauvais où on le charge aussi d’initier les élèves au russe.
Lors d’un arrêt maladie de longue durée du titulaire il assurera aussi l’enseignement de l’espagnol pour les débutants.

Maître assistant en 1964, il passe sa thèse de doctorat d’état en 1971, sous la direction de monsieur le professeur Jean Fourquet, sur le système de détermination spatiale dans la langue germanique.

Sa carrière prend fin en 1990.

En tant que professeur en philologie allemande des langues germaniques, il a publié, entre autres :
Chez Gibert
« Le mot juste »
« Le mot qu’il faut »

« Linguistique historique de l’allemand »

Article réalisé à partir d'un entretien que F.J. Barbier a eu avec M. Marcq